Song | Lorsque ma soeur et moi |
Artist | Grégoire |
Album | Poésies de notre enfance |
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Lorsque ma soeur et moi, dans les forêts profondes, | |
Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux, | |
En nous baisant au front tu nous appelais fous, | |
Après avoir maudit nos courses vagabondes. | |
Puis, comme un vent d'été confond les fraîches ondes | |
De deux petits ruisseaux sur un lit calme et doux, | |
Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux, | |
Tu mêlais en riant nos chevelures blondes. | |
Et pendant bien longtemps nous restions là blottis, | |
Heureux, et tu disais parfois: Ô chers petits. | |
Un jour vous serez grands, et moi je serai vieille! | |
Les jours se sont enfuis, d'un vol mystérieux, | |
Mais toujours la jeunesse éclatante et vermeille | |
Fleurit dans ton sourire et brille dans tes yeux. |
Lorsque ma soeur et moi, dans les for ts profondes, | |
Nous avions de chire nos pieds sur les cailloux, | |
En nous baisant au front tu nous appelais fous, | |
Apre s avoir maudit nos courses vagabondes. | |
Puis, comme un vent d'e te confond les fra ches ondes | |
De deux petits ruisseaux sur un lit calme et doux, | |
Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux, | |
Tu m lais en riant nos chevelures blondes. | |
Et pendant bien longtemps nous restions la blottis, | |
Heureux, et tu disais parfois: chers petits. | |
Un jour vous serez grands, et moi je serai vieille! | |
Les jours se sont enfuis, d' un vol myste rieux, | |
Mais toujours la jeunesse e clatante et vermeille | |
Fleurit dans ton sourire et brille dans tes yeux. |
Lorsque ma soeur et moi, dans les for ts profondes, | |
Nous avions dé chiré nos pieds sur les cailloux, | |
En nous baisant au front tu nous appelais fous, | |
Aprè s avoir maudit nos courses vagabondes. | |
Puis, comme un vent d'é té confond les fra ches ondes | |
De deux petits ruisseaux sur un lit calme et doux, | |
Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux, | |
Tu m lais en riant nos chevelures blondes. | |
Et pendant bien longtemps nous restions là blottis, | |
Heureux, et tu disais parfois: chers petits. | |
Un jour vous serez grands, et moi je serai vieille! | |
Les jours se sont enfuis, d' un vol mysté rieux, | |
Mais toujours la jeunesse é clatante et vermeille | |
Fleurit dans ton sourire et brille dans tes yeux. |