Le Fiston

Le Fiston Lyrics

Song Le Fiston
Artist Akhénaton
Album La Face B
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J'entends la porte porte claquer, comme tous les soirs : j'dors pas
C'est 2 h et quart, qu'est ce que c'gosse peut faire dehors si tard
J'aurais jamais cru angoisser comme ça
Lui parler ? j'crois pas ! il a tête dure comme ça
Repas tendus, depuis 1 ans il m'nargue
Faisant preuve d'intolérance gratuite, bêtement il s'marre
Quand les sujets débordent, et la discussion devient âpre
Autour de nous, les visages s'ferment, quand les mots tapent
Rebondissent sur les murs d'incomphréhension, vivement
Abrégé d'la courte vie d'un gosse qui a grandi trop rapidement
Comme ces mégots cartonnés que j'trouve des fois
L'odeur sur les pulls, et trous d'brûlures sur le survêtement
J'réagis sèchement, lui semble s'en foutre
Et ses potes viennent le chercher, musique a fond dans l'doute
J'regarde par la fenêtre, ils ont pas l'air trop fut-fut
Mais ett les autres parents doivent dire la même chose d'mon fils , brut
Hier j'ai appris qu'il dormait à l'arrière du bus, tous les matins
Au lieu d'aller en cours de terminus en terminus
Qu'est ce qu'il va faire ? l'avenir foutu en l'air au juste
Se lever, après qu'on s'couche, regarder Canal+ ?
C'est pas la vie, envie d'le serrer dans les bras
Lui dire combien j'l'aime, dire combien il compte pour moi
Chacun d'ses regards ; un coup d'couteau dans le foie
Mais c'est mon fils, et rien ni personne ne m'l'enleverra
REFRAIN: LYRICIST (MIC FORCING)
T'es minable, regarde lui, BAC, Terminale
Toi t'es juste connu d'la Bac et d'leur terminal
C'est toujours les même remarques
Ça s'voit qu'y marche pas dans mes Air Max,
Y flippe parce que j'résserre le masque.
Jeudi 11 heures les gendarmes sont venus l'chercher
Il était pas là, tu penses en plein été, j'le vois même pas
J'espère qu'il vole pas, il a toujours eu l'nécessaire
Mais j'sais, c'est une génération d'superflu
Vie super floue, j'm'en remettrais pas d'aller l'voir à l'hosto.
Demi-mort, allongé sous perfu
mensonges, vice et subterfuges, il a bien fallu qu'j'm'habitue,
Inquietude au quotidien
Vile solitude, faisant appel à Dieu et sa Mansuetude
Faites qu'il lève la tête et finisse ses études au lieu d'ça,
J'ai trouvé des cotons imbibés d'sang, flacons d'alcool,
Des pansements et l'bordel dans les rangements
L'adjudant parlait d'blessé grave, j'l'écoutais même plus,
Qu'il aille au diable, et l'autre s'faire foutre lui et son rap
Tant d'moments d'redemption à prier à genoux
J'compris que l'heure était venue d'payer
Tempête dans un sablier aujourd'hui l'temps m'échappe
Même dans mes souvenirs, les belles années d'enfance du p'tit s'échappent
Et qu'est c'qu'il m'reste douleurs et soucis
Attendre patiemment qu'la mort frappe avec sa faux, si
C'est pas la vie, envie d'le serrer dans les bras
Lui dire combien j'l'aime, dire combien il compte pour moi
Chacun d'ses regards, un coup d'couteau dans l'foie
Mais c'est mon fils, et rien ni personne ne m'l'enlèvera.
REFRAIN
J' entends la porte porte claquer, comme tous les soirs nbsp: j' dors pas
C' est 2 h et quart, qu' est ce que c' gosse peut faire dehors si tard
J' aurais jamais cru angoisser comme a
Lui parler nbsp? j' crois pas nbsp! il a t te dure comme a
Repas tendus, depuis 1 ans il m' nargue
Faisant preuve d' intole rance gratuite, b tement il s' marre
Quand les sujets de bordent, et la discussion devient pre
Autour de nous, les visages s' ferment, quand les mots tapent
Rebondissent sur les murs d' incomphre hension, vivement
Abre ge d' la courte vie d' un gosse qui a grandi trop rapidement
Comme ces me gots cartonne s que j' trouve des fois
L' odeur sur les pulls, et trous d' br lures sur le surv tement
J' re agis se chement, lui semble s' en foutre
Et ses potes viennent le chercher, musique a fond dans l' doute
J' regarde par la fen tre, ils ont pas l' air trop futfut
Mais ett les autres parents doivent dire la m me chose d' mon fils , brut
Hier j' ai appris qu' il dormait a l' arrie re du bus, tous les matins
Au lieu d' aller en cours de terminus en terminus
Qu' est ce qu' il va faire nbsp? l' avenir foutu en l' air au juste
Se lever, apre s qu' on s' couche, regarder Canal nbsp?
C' est pas la vie, envie d' le serrer dans les bras
Lui dire combien j' l' aime, dire combien il compte pour moi
Chacun d' ses regards nbsp un coup d' couteau dans le foie
Mais c' est mon fils, et rien ni personne ne m' l' enleverra
REFRAIN: LYRICIST MIC FORCING
T' es minable, regarde lui, BAC, Terminale
Toi t' es juste connu d' la Bac et d' leur terminal
C' est toujours les m me remarques
a s' voit qu' y marche pas dans mes Air Max,
Y flippe parce que j' re sserre le masque.
Jeudi 11 heures les gendarmes sont venus l' chercher
Il e tait pas la, tu penses en plein e te, j' le vois m me pas
J' espe re qu' il vole pas, il a toujours eu l' ne cessaire
Mais j' sais, c' est une ge ne ration d' superflu
Vie super floue, j' m' en remettrais pas d' aller l' voir a l' hosto.
Demimort, allonge sous perfu
mensonges, vice et subterfuges, il a bien fallu qu' j' m' habitue,
Inquietude au quotidien
Vile solitude, faisant appel a Dieu et sa Mansuetude
Faites qu' il le ve la t te et finisse ses e tudes au lieu d' a,
J' ai trouve des cotons imbibe s d' sang, flacons d' alcool,
Des pansements et l' bordel dans les rangements
L' adjudant parlait d' blesse grave, j' l'e coutais m me plus,
Qu' il aille au diable, et l' autre s' faire foutre lui et son rap
Tant d' moments d' redemption a prier a genoux
J' compris que l' heure e tait venue d' payer
Temp te dans un sablier aujourd' hui l' temps m'e chappe
M me dans mes souvenirs, les belles anne es d' enfance du p' tit s'e chappent
Et qu' est c' qu' il m' reste douleurs et soucis
Attendre patiemment qu' la mort frappe avec sa faux, si
C' est pas la vie, envie d' le serrer dans les bras
Lui dire combien j' l' aime, dire combien il compte pour moi
Chacun d' ses regards, un coup d' couteau dans l' foie
Mais c' est mon fils, et rien ni personne ne m' l' enle vera.
REFRAIN
J' entends la porte porte claquer, comme tous les soirs nbsp: j' dors pas
C' est 2 h et quart, qu' est ce que c' gosse peut faire dehors si tard
J' aurais jamais cru angoisser comme a
Lui parler nbsp? j' crois pas nbsp! il a t te dure comme a
Repas tendus, depuis 1 ans il m' nargue
Faisant preuve d' intolé rance gratuite, b tement il s' marre
Quand les sujets dé bordent, et la discussion devient pre
Autour de nous, les visages s' ferment, quand les mots tapent
Rebondissent sur les murs d' incomphré hension, vivement
Abré gé d' la courte vie d' un gosse qui a grandi trop rapidement
Comme ces mé gots cartonné s que j' trouve des fois
L' odeur sur les pulls, et trous d' br lures sur le surv tement
J' ré agis sè chement, lui semble s' en foutre
Et ses potes viennent le chercher, musique a fond dans l' doute
J' regarde par la fen tre, ils ont pas l' air trop futfut
Mais ett les autres parents doivent dire la m me chose d' mon fils , brut
Hier j' ai appris qu' il dormait à l' arriè re du bus, tous les matins
Au lieu d' aller en cours de terminus en terminus
Qu' est ce qu' il va faire nbsp? l' avenir foutu en l' air au juste
Se lever, aprè s qu' on s' couche, regarder Canal nbsp?
C' est pas la vie, envie d' le serrer dans les bras
Lui dire combien j' l' aime, dire combien il compte pour moi
Chacun d' ses regards nbsp un coup d' couteau dans le foie
Mais c' est mon fils, et rien ni personne ne m' l' enleverra
REFRAIN: LYRICIST MIC FORCING
T' es minable, regarde lui, BAC, Terminale
Toi t' es juste connu d' la Bac et d' leur terminal
C' est toujours les m me remarques
a s' voit qu' y marche pas dans mes Air Max,
Y flippe parce que j' ré sserre le masque.
Jeudi 11 heures les gendarmes sont venus l' chercher
Il é tait pas là, tu penses en plein é té, j' le vois m me pas
J' espè re qu' il vole pas, il a toujours eu l' né cessaire
Mais j' sais, c' est une gé né ration d' superflu
Vie super floue, j' m' en remettrais pas d' aller l' voir à l' hosto.
Demimort, allongé sous perfu
mensonges, vice et subterfuges, il a bien fallu qu' j' m' habitue,
Inquietude au quotidien
Vile solitude, faisant appel à Dieu et sa Mansuetude
Faites qu' il lè ve la t te et finisse ses é tudes au lieu d' a,
J' ai trouvé des cotons imbibé s d' sang, flacons d' alcool,
Des pansements et l' bordel dans les rangements
L' adjudant parlait d' blessé grave, j' l'é coutais m me plus,
Qu' il aille au diable, et l' autre s' faire foutre lui et son rap
Tant d' moments d' redemption à prier à genoux
J' compris que l' heure é tait venue d' payer
Temp te dans un sablier aujourd' hui l' temps m'é chappe
M me dans mes souvenirs, les belles anné es d' enfance du p' tit s'é chappent
Et qu' est c' qu' il m' reste douleurs et soucis
Attendre patiemment qu' la mort frappe avec sa faux, si
C' est pas la vie, envie d' le serrer dans les bras
Lui dire combien j' l' aime, dire combien il compte pour moi
Chacun d' ses regards, un coup d' couteau dans l' foie
Mais c' est mon fils, et rien ni personne ne m' l' enlè vera.
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