La fin de leur monde

La fin de leur monde Lyrics

Song La fin de leur monde
Artist IAM
Album Soldats de Fortune
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SHURIK'N
Regarde ma terre en pleurs
Mais les choses ici prennent une telle ampleur
Les fils partent avant les pères, Y a trop de mères en sueur
Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en chœur
Le mangeur d’âmes à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs
Je l’entends toutes les nuits, lasse des fantômes qui la hantent,
Lasse de leurs complaintes, tellement que des fois elle en tremble
Par le sang de la haine, constamment ensemencée, au pas cadencé,
Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines Rien n’a changé
Depuis, où je vis, Juifs, Catholiques, Musulmans, noirs ou blancs,
Fermez vos gueules, Vous faites bien trop de bruit
Comme ces orages dont l'eau se mêle à nos larmes,
et leurs chocs sur le sol aride dont l’uranium a volé l’âme
Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grands que la surface habitable
Même s'il paraît que de l'autre coté tout est plus calme, plus stable
Je veux pas qu’après le jour J, les survivants survivent sous le néon,
Trop proches du néant, Car le soleil les prive de rayons
Les artères pleines d’amer comme un caddy au Géant,
On charge, on charge, A la sortie c’est tout dans les dents
Je crois que c’est dans l’air du temps,
Chacun cherche son bouc émissaire Ouais,
d’une simple vie ratée à l’envoi d’une bombe nucléaire
L’amour manque d’air dans leur monde, nous on suffoque,
Tout ce qu’on supporte, ça pressurise, et c’est les psys qui vont exorciser,
Que quelqu’un me dise, si j’ai
Des chances de voir enfin la paix exigée.
Qu’un jour les abrutis s’instruisent, perché
sur ma plume, j’attends ce moment,
observe ce bordel
De petites flammes montées au ciel,
pour elle j’ai saigné ce gospel
"Héra" se barre à tire d'ailes;
lasse de la sève qu’on tire d’elle
On clame tous qu’on l'aime,
mais aucun de nous n’est fidèle
Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles
Quand les problèmes viennent, on règle ça
à coup de grosses pêches
Et pendant ce temps là,
certains amassent des sous par grosses bennes
Et devine qui est-ce qui creuse
mais avec des plus grosses pelles
Quand est-ce qu’on y arrive,
là où le bonheur désaltère
Où le futur se construit,
sans cri, sans mec à terre,
Ni de centrale en fuite et rien sur le compteur Geiger
Et finalement conscient qu’ici, on n'est que locataires
Tu parle d’une location,
regarde un peu ce qu’on en a fait
Quand le vieux fera l’état des lieux,
on fera une croix sur la caution
On aurait dû le rendre
comme on nous l’a donné,
Clean, sans taches,
et innocent comme un nouveau né,
Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique
Et y a pas assez de fric pour eux
Alors la dalle faudra la tempérer
Les hommes tombent sous les rafales racistes,
mais on peut rien pour eux,
Alors les balles faudra les éviter
Le cul devant la télé,
occupé à rêver,
le doigt posé
sur la commande, on se sent exister
On râle, on gueule, on vote,
En espérant que ça va changer
Mais dresse des barricades
et tu les verra tous hésiter
Garni d’incompréhension
et de stèles géantes,
Le globe rêve de compassion
et de bourgeons renaissant sur ses branches
Les mêmes qu’on laissera crever un soir de décembre,
dans le silence,
Juste un bout de carton pour s’étendre,
Tout le monde a ses chances,
de quelle planète
vient celui qu’à dit ça ?
Un homme politique, je crois,
live de Bora Bora
Pendant que les foyers subissent,
façon Tora Tora,
mais bon C’est bien trop bas,
alors forcément il ne nous voit pas
Parole et paroles et paroles,
ils ont promis monts et merveilles,
Mais les merveilles se sont envolées,
Il reste que des monts,
mais c'est raide à grimper
Et au sommet, y a que des démons
en costumes cendrés
Et en bas,
c’est les jeux du cirque,
César Avé
Parce qu’on va se faire bouffer
par des fauves qu’ils ont dressé
On note une sévère chute de sang sur la map,
une montée d’air noir
Un jour on payera cher
pour une bouffée d’air pur
Ici c’est chacun sa culture,
chacun son racisme
Seulement sur fond blanc,
c’est le noir qui reste la meilleure cible
Les temps changent c’est sur,
mais y a toujours des irascibles
Ils ont le bonjour d’Henry,
d'Arron, Mormeck ou Zinédine
A l’heure où les gens dînent,
Y en a encore trop cherchent,
pour eux pas de 8 pièces, ils crèchent au parking
Tout le monde s’en indigne,
Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé,
Et on sait bien ce que mémé va voter
Du haut de leurs tours de biz',
droites comme la tour de Pise
Jumelles sur le pif,
ils fractionnent, divisent
à leur guise
On s’étonne ensuite
que ça finisse en fratricide
Car tout ce qui compte
c’est de gonfler les commandes de missiles
Vive la démocratie,
celle qui brandie la matraque,
face à des pacifistes,
T’es pas d’accord, on te frappe,
multi-récidivistes :
c'est jamais ceux là qu'on traque
Ils vivent en haut des listes
et mettent leurs tronches sur les tractes
Ce monde agonise,
vu ce qu’on y fait,
c’était prévisible
Comme la goutte sur le front,
dès que la merde se profile
Mais la peur atrophie les cœurs,
peur de tout ce qu’on connaît pas
Alors on se barde de préjugés débiles
De partout les extrêmes dominent,
en prime-time,
A chaque fois qu’ils déciment une famille
Et bien avant ces régions où sévie la famine
Image trop crue pour un beauf
devant sa viande trop cuite
Lui qui croyait que l’Euro ferait beaucoup d’heureux,
Pour les vacances faudra attendre un peu
ou gagner aux jeux
Mais là c’est pas trop l’heure,
demain très tôt y a le taf
Comprend ce monde va trop vite,
aucune chance qu’on le rattrape
Sur la route des principes,
ils ont mis des pièges à Loups,
Des gilets-dynamites,
et des skud y en a un peu partout
Faudra faire gaffe aux mines,
aux puits d’où la mort s’écoule
Il a beau être vif,
mais à la longue il évitera pas tout
Et un de ces quatre il finira par tomber,
J’espère qu’il y a aura quelqu’un pour aider
le prochain à se relever
J’espère qu’il sera pas comme le notre,
aigri et crever
Et j’espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter
AKHENATON
Tu sais, on vit dans la télé,
Le globe s'est fêlé,
Ils servent de l'emballé mais en vrai c'est la mêlé
On s'prend à espérer des choses simples
Mais leur fabrique à peur s'est mise en branle
Tout ça pour les dérégler
cris sans cicatrices,
terreur dans la matrice
Ils disent qu'une vie de plus à New York Paris Londres ou Madrid
Alors c'est comme ça une échelle dans la peine
On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l'appel
Surtout s'ils nous ressemble,
on les film à la morgue,
Et nous dans les sofas
content d’échapper à la mort,
Il reste dans les cœurs
l'anomalie appelée peur
Et grâce à ça de toute part
ils ont recours à la force,
C'est une révolution,
cette fois elle est de droite
Voilà pourquoi le chantage à l'emploi dans pleins de boîtes
Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix
Et face à la télé souvent on les croit dans leur droit,
Ils disent c’est humanitaire
Mais ils niquent les mers et la terre
pour chaque écart c'est la guerre
Si le quotidien est précaire,
C'est qu'ils nous dressent à être délétères
et se contenter de joies éphémères
Si l'Afrique est en colère,
c'est parce que les Trusts la pillent
Seuls les généraux corrompus coopèrent
et jouent des vies au poker
Est-ce que la rancœur
et le désir d'revanche est tout c'qu' on leur a offert?
On parle du droit des femmes quand leurs maris les frappent,
Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables
Comme ci ici elles étaient bien depuis le Moyen-Âge
Mais c'est en 46 que c'est ouverte une nouvelle page
Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages
Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales ?
Pourquoi elles seraient moins faites pour êtres responsables ?
Alors qu'elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable
On force sur la boisson, parie sur les canassons
Mais la réalité c'est qu'ils nous font bouffer du poison
Et dans l'hôtel du bonheur beaucoup font la valise,
L' espoir tué par des fanatiques libéralistes
Pas de bombes S.A.L , ni de grosses salves
La stratégie est simple ils exploitent et ils affament
Quand on les voit à la télé ces cons ont l'air affables
Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table
Des comptes sous faux noms
ils prétendent agir au nom de la liberté
mais c'est la monarchie du pognon
La France et les States par factions interposées
Se livre une guerre en Afrique, et tu veux rester posé?
Freedom par-ci démocratie par-là
Mais j'ai maté sous la table
et j'ai vu que c'était que des palabres
La vrai mafia non la cherche pas en Calabre
ni dans ce bled où dans les quartiers pauvres
A quarante ans on tombe malade
A fumer du mauvais tabac
et manger de la merde
Où le xanax fait un tabac
avec l'alcool fort
Les rues deviennent des grosses forges
Et le métal y est commun monté sur grosses crosses
La violence au quotidien de tant de gosses pauvres
Et moi j'attends l'apocalypse après cette apostrophe
J'en ai marre de tous ces mensonges qu'ils colportent
Pour les servir, dans de nombreux cas il y a mort d'homme
Tous terroristes j'entends leurs théories
Porter le sacrifice pour des principes c'est horrible
Les mômes survivent nourris à l'eau et au riz
Pendant que leur pouf se baladent à Aspen ou St Morritz
La flore crame
la faune canne
Dit : c'était des barbus qui lâché l'agent orange
sur le nord Vietnam ?
Non c'était les boyzzz
mais qui peut m'indiquer la justesse d'une cause
En partant de là chacun écrit ses droits
Désolé je trouve aucune excuse à Hirochima
On peint l'histoire comme on colorie vite une image
Et peut importe qui se fait tuer chaque fois je le vit mal
On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent
Du moins, est ce au Rwanda quand ils jouent du lance rocket?
Pour placer le pantin qui conviendra a la France
Une casserole de plus au ministère de la défense
Il se crêpe le chignon au fond ils sont ignobles
Sur la conscience des députés y en a plus d'un million
"Quand ils font les aiguilles nos politiques ont des chignoles"
Défilent sur des chars le 14, ils se pignollent
au son de la marseillaise
Et d'une imagerie guerrière qu'ils veulent gentiment refiler aux élèves
de leur appart dans le 16
On voit un tableau différent : ils disent croire en dieu
mais croit en ce qu'ils possèdent
Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du World Trade
mais sortent des débris le passeport de Mohamed
Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque
je comprends pourquoi c'est le desert dans les bibliothèques
Au collège de la vie ils jouent les profs d'histoire
Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires
On a battis une forteresse
on l'a nommé Alamut
Coincé physiquement
entre garde à vue et garde à vous
Compte tenu de la pression patriotique
j'admire les gens de gauche en Israel, en Amérique
est ce qu'on vaut mieux en France désolé si j'insiste
mais regardons nous franchement, on est aussi raciste,
ensuite on vend de la liberté au marché public,
putain le drame avec les valeurs de la république.
La république !
elle passe ces week end en régate
puis se prostitue de toutes part pour un airbus ou une frégate,
elle execute dans une grotte des opposants Kanakes
et mange à table avec des gars style Giancanna
puis explose le Rainbow Warrior
et dessine les frontières du tiers monde à la térasse du Mariot,
sponsorisent les fanatiques aux 4 coins du monde,
les entrainent aux combats et manipuler les bombes
le collier casse, ces cons échappent à tous contrôles
et quand ils mordent la main du maitre alors on crie aux monstres.
ils discutent notre futur autour d'un pichet
pour notre sécurité zarma, ils veulent nous ficher.
c'est la France de derrière les stores et j'en ai marre de me faire gruger
par des tronches de dispenser de sport.
je me bat pas pour la porche mais pour un meilleur monde
avec mes petits bras Souvent à cette époque
ou la terreur gronde ou la frayeur monte,
je travaille sur moi chaque seconde pour être un meilleur homme.
On vit en ces temps où dans un taudis de Paris.
36 gosses meurent brulés vifs quand les demandes
en HLM dorment depuis des années dans les archives
alors que des employés de la mairie en obtiennent
avec terrasse et parking t'appèle pas ça du racisme
après ils pleurent quand perdu on revient aux racines.
ils ont caricaturés nos discours radicaux
et l'on résumé par wesh wesh ou yo yo.
Nous complexé, si peu sûr de soi,
on s'interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi.
Chaque jour, la grande ville resserre l'étreinte
et tu peux voir les noms des nôtres évaporés écrit sur des trains.
ma vie, un mic, une mixtape,
loin des ambitions de ce qui sera élu président en 2007
j'adore ce moment où il dévoile le minois
de qui devra tailler des pipes monumentales au chinois.
à défaut d'argent
putain, donnons du temps,
dans nos bouches le mot liberté devient insultant
car c'est les soldats qui le portent et non plus le vent
comme si le monde était rempli de cruel sultan.
Mécontent des schémas qu'on nous propose,
je cultive maintenant les roses dans mon microcosme.
Mesure les dégâts minimes que mon micro cause.
Ça ne peut qu'aller mieux alors j'attends la fin de leur monde.
SHURIK' N
Regarde ma terre en pleurs
Mais les choses ici prennent une telle ampleur
Les fils partent avant les pe res, Y a trop de me res en sueur
Quand les fusils de la b tise chantent le m me air en ch ur
Le mangeur d' mes a chaque repas s' abreuve de nos ranc urs
Je l' entends toutes les nuits, lasse des fant mes qui la hantent,
Lasse de leurs complaintes, tellement que des fois elle en tremble
Par le sang de la haine, constamment ensemence e, au pas cadence,
Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines Rien n' a change
Depuis, ou je vis, Juifs, Catholiques, Musulmans, noirs ou blancs,
Fermez vos gueules, Vous faites bien trop de bruit
Comme ces orages dont l' eau se m le a nos larmes,
et leurs chocs sur le sol aride dont l' uranium a vole l' me
Je veux pas d' une ville aux cimetie res plus grands que la surface habitable
M me s' il para t que de l' autre cote tout est plus calme, plus stable
Je veux pas qu' apre s le jour J, les survivants survivent sous le ne on,
Trop proches du ne ant, Car le soleil les prive de rayons
Les arte res pleines d' amer comme un caddy au Ge ant,
On charge, on charge, A la sortie c' est tout dans les dents
Je crois que c' est dans l' air du temps,
Chacun cherche son bouc e missaire Ouais,
d' une simple vie rate e a l' envoi d' une bombe nucle aire
L' amour manque d' air dans leur monde, nous on suffoque,
Tout ce qu' on supporte, a pressurise, et c' est les psys qui vont exorciser,
Que quelqu' un me dise, si j' ai
Des chances de voir enfin la paix exige e.
Qu' un jour les abrutis s' instruisent, perche
sur ma plume, j' attends ce moment,
observe ce bordel
De petites flammes monte es au ciel,
pour elle j' ai saigne ce gospel
" He ra" se barre a tire d' ailes
lasse de la se ve qu' on tire d' elle
On clame tous qu' on l' aime,
mais aucun de nous n' est fide le
Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles
Quand les proble mes viennent, on re gle a
a coup de grosses p ches
Et pendant ce temps la,
certains amassent des sous par grosses bennes
Et devine qui estce qui creuse
mais avec des plus grosses pelles
Quand estce qu' on y arrive,
la ou le bonheur de salte re
Ou le futur se construit,
sans cri, sans mec a terre,
Ni de centrale en fuite et rien sur le compteur Geiger
Et finalement conscient qu' ici, on n' est que locataires
Tu parle d' une location,
regarde un peu ce qu' on en a fait
Quand le vieux fera l'e tat des lieux,
on fera une croix sur la caution
On aurait d le rendre
comme on nous l' a donne,
Clean, sans taches,
et innocent comme un nouveau ne,
Seulement les n tres meurent de faim en Afrique
Et y a pas assez de fric pour eux
Alors la dalle faudra la tempe rer
Les hommes tombent sous les rafales racistes,
mais on peut rien pour eux,
Alors les balles faudra les e viter
Le cul devant la te le,
occupe a r ver,
le doigt pose
sur la commande, on se sent exister
On r le, on gueule, on vote,
En espe rant que a va changer
Mais dresse des barricades
et tu les verra tous he siter
Garni d' incompre hension
et de ste les ge antes,
Le globe r ve de compassion
et de bourgeons renaissant sur ses branches
Les m mes qu' on laissera crever un soir de de cembre,
dans le silence,
Juste un bout de carton pour s'e tendre,
Tout le monde a ses chances,
de quelle plane te
vient celui qu'a dit a nbsp?
Un homme politique, je crois,
live de Bora Bora
Pendant que les foyers subissent,
fa on Tora Tora,
mais bon C' est bien trop bas,
alors force ment il ne nous voit pas
Parole et paroles et paroles,
ils ont promis monts et merveilles,
Mais les merveilles se sont envole es,
Il reste que des monts,
mais c' est raide a grimper
Et au sommet, y a que des de mons
en costumes cendre s
Et en bas,
c' est les jeux du cirque,
Ce sar Ave
Parce qu' on va se faire bouffer
par des fauves qu' ils ont dresse
On note une se ve re chute de sang sur la map,
une monte e d' air noir
Un jour on payera cher
pour une bouffe e d' air pur
Ici c' est chacun sa culture,
chacun son racisme
Seulement sur fond blanc,
c' est le noir qui reste la meilleure cible
Les temps changent c' est sur,
mais y a toujours des irascibles
Ils ont le bonjour d' Henry,
d' Arron, Mormeck ou Zine dine
A l' heure ou les gens d nent,
Y en a encore trop cherchent,
pour eux pas de 8 pie ces, ils cre chent au parking
Tout le monde s' en indigne,
Ca de value le quartier, a effraye me me,
Et on sait bien ce que me me va voter
Du haut de leurs tours de biz',
droites comme la tour de Pise
Jumelles sur le pif,
ils fractionnent, divisent
a leur guise
On s'e tonne ensuite
que a finisse en fratricide
Car tout ce qui compte
c' est de gonfler les commandes de missiles
Vive la de mocratie,
celle qui brandie la matraque,
face a des pacifistes,
T' es pas d' accord, on te frappe,
multire cidivistes nbsp:
c' est jamais ceux la qu' on traque
Ils vivent en haut des listes
et mettent leurs tronches sur les tractes
Ce monde agonise,
vu ce qu' on y fait,
c'e tait pre visible
Comme la goutte sur le front,
de s que la merde se profile
Mais la peur atrophie les c urs,
peur de tout ce qu' on conna t pas
Alors on se barde de pre juge s de biles
De partout les extr mes dominent,
en primetime,
A chaque fois qu' ils de ciment une famille
Et bien avant ces re gions ou se vie la famine
Image trop crue pour un beauf
devant sa viande trop cuite
Lui qui croyait que l' Euro ferait beaucoup d' heureux,
Pour les vacances faudra attendre un peu
ou gagner aux jeux
Mais la c' est pas trop l' heure,
demain tre s t t y a le taf
Comprend ce monde va trop vite,
aucune chance qu' on le rattrape
Sur la route des principes,
ils ont mis des pie ges a Loups,
Des giletsdynamites,
et des skud y en a un peu partout
Faudra faire gaffe aux mines,
aux puits d' ou la mort s'e coule
Il a beau tre vif,
mais a la longue il e vitera pas tout
Et un de ces quatre il finira par tomber,
J' espe re qu' il y a aura quelqu' un pour aider
le prochain a se relever
J' espe re qu' il sera pas comme le notre,
aigri et crever
Et j' espe re surtout que celuila essayera pas de se faire sauter
AKHENATON
Tu sais, on vit dans la te le,
Le globe s' est f le,
Ils servent de l' emballe mais en vrai c' est la m le
On s' prend a espe rer des choses simples
Mais leur fabrique a peur s' est mise en branle
Tout a pour les de re gler
cris sans cicatrices,
terreur dans la matrice
Ils disent qu' une vie de plus a New York Paris Londres ou Madrid
Alors c' est comme a une e chelle dans la peine
On aime ces catastrophes quand des gens manquent a l' appel
Surtout s' ils nous ressemble,
on les film a la morgue,
Et nous dans les sofas
content d'e chapper a la mort,
Il reste dans les c urs
l' anomalie appele e peur
Et gr ce a a de toute part
ils ont recours a la force,
C' est une re volution,
cette fois elle est de droite
Voila pourquoi le chantage a l' emploi dans pleins de bo tes
Voila pourquoi ils veulent a tout prix implanter la croix
Et face a la te le souvent on les croit dans leur droit,
Ils disent c' est humanitaire
Mais ils niquent les mers et la terre
pour chaque e cart c' est la guerre
Si le quotidien est pre caire,
C' est qu' ils nous dressent a tre de le te res
et se contenter de joies e phe me res
Si l' Afrique est en cole re,
c' est parce que les Trusts la pillent
Seuls les ge ne raux corrompus coope rent
et jouent des vies au poker
Estce que la ranc ur
et le de sir d' revanche est tout c' qu' on leur a offert?
On parle du droit des femmes quand leurs maris les frappent,
Avec des cliche s religieux sortis tout droit des fables
Comme ci ici elles e taient bien depuis le Moyen ge
Mais c' est en 46 que c' est ouverte une nouvelle page
Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages
Pourquoi elles touchent moins de pognon a compe tences e gales nbsp?
Pourquoi elles seraient moins faites pour tres responsables nbsp?
Alors qu' elles nous ont tous torche le cul nu dans le sable
On force sur la boisson, parie sur les canassons
Mais la re alite c' est qu' ils nous font bouffer du poison
Et dans l' h tel du bonheur beaucoup font la valise,
L' espoir tue par des fanatiques libe ralistes
Pas de bombes S. A. L , ni de grosses salves
La strate gie est simple ils exploitent et ils affament
Quand on les voit a la te le ces cons ont l' air affables
Mais le monde est a genoux quand ces bandits sont dix a table
Des comptes sous faux noms
ils pre tendent agir au nom de la liberte
mais c' est la monarchie du pognon
La France et les States par factions interpose es
Se livre une guerre en Afrique, et tu veux rester pose?
Freedom parci de mocratie parla
Mais j' ai mate sous la table
et j' ai vu que c'e tait que des palabres
La vrai mafia non la cherche pas en Calabre
ni dans ce bled ou dans les quartiers pauvres
A quarante ans on tombe malade
A fumer du mauvais tabac
et manger de la merde
Ou le xanax fait un tabac
avec l' alcool fort
Les rues deviennent des grosses forges
Et le me tal y est commun monte sur grosses crosses
La violence au quotidien de tant de gosses pauvres
Et moi j' attends l' apocalypse apre s cette apostrophe
J' en ai marre de tous ces mensonges qu' ils colportent
Pour les servir, dans de nombreux cas il y a mort d' homme
Tous terroristes j' entends leurs the ories
Porter le sacrifice pour des principes c' est horrible
Les m mes survivent nourris a l' eau et au riz
Pendant que leur pouf se baladent a Aspen ou St Morritz
La flore crame
la faune canne
Dit nbsp: c'e tait des barbus qui l che l' agent orange
sur le nord Vietnam nbsp?
Non c'e tait les boyzzz
mais qui peut m' indiquer la justesse d' une cause
En partant de la chacun e crit ses droits
De sole je trouve aucune excuse a Hirochima
On peint l' histoire comme on colorie vite une image
Et peut importe qui se fait tuer chaque fois je le vit mal
On croit en nos gendarmes qui servent et nous prote gent
Du moins, est ce au Rwanda quand ils jouent du lance rocket?
Pour placer le pantin qui conviendra a la France
Une casserole de plus au ministe re de la de fense
Il se cr pe le chignon au fond ils sont ignobles
Sur la conscience des de pute s y en a plus d' un million
" Quand ils font les aiguilles nos politiques ont des chignoles"
De filent sur des chars le 14, ils se pignollent
au son de la marseillaise
Et d' une imagerie guerrie re qu' ils veulent gentiment refiler aux e le ves
de leur appart dans le 16
On voit un tableau diffe rent nbsp: ils disent croire en dieu
mais croit en ce qu' ils posse dent
Ils trouvent m me pas un corps dans les ruines du World Trade
mais sortent des de bris le passeport de Mohamed
Je peux plus exprimer combien on trouve a grotesque
je comprends pourquoi c' est le desert dans les bibliothe ques
Au colle ge de la vie ils jouent les profs d' histoire
Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires
On a battis une forteresse
on l' a nomme Alamut
Coince physiquement
entre garde a vue et garde a vous
Compte tenu de la pression patriotique
j' admire les gens de gauche en Israel, en Ame rique
est ce qu' on vaut mieux en France de sole si j' insiste
mais regardons nous franchement, on est aussi raciste,
ensuite on vend de la liberte au marche public,
putain le drame avec les valeurs de la re publique.
La re publique nbsp!
elle passe ces week end en re gate
puis se prostitue de toutes part pour un airbus ou une fre gate,
elle execute dans une grotte des opposants Kanakes
et mange a table avec des gars style Giancanna
puis explose le Rainbow Warrior
et dessine les frontie res du tiers monde a la te rasse du Mariot,
sponsorisent les fanatiques aux 4 coins du monde,
les entrainent aux combats et manipuler les bombes
le collier casse, ces cons e chappent a tous contr les
et quand ils mordent la main du maitre alors on crie aux monstres.
ils discutent notre futur autour d' un pichet
pour notre se curite zarma, ils veulent nous ficher.
c' est la France de derrie re les stores et j' en ai marre de me faire gruger
par des tronches de dispenser de sport.
je me bat pas pour la porche mais pour un meilleur monde
avec mes petits bras Souvent a cette e poque
ou la terreur gronde ou la frayeur monte,
je travaille sur moi chaque seconde pour tre un meilleur homme.
On vit en ces temps ou dans un taudis de Paris.
36 gosses meurent brule s vifs quand les demandes
en HLM dorment depuis des anne es dans les archives
alors que des employe s de la mairie en obtiennent
avec terrasse et parking t' appe le pas a du racisme
apre s ils pleurent quand perdu on revient aux racines.
ils ont caricature s nos discours radicaux
et l' on re sume par wesh wesh ou yo yo.
Nous complexe, si peu s r de soi,
on s' interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi.
Chaque jour, la grande ville resserre l'e treinte
et tu peux voir les noms des n tres e vapore s e crit sur des trains.
ma vie, un mic, une mixtape,
loin des ambitions de ce qui sera e lu pre sident en 2007
j' adore ce moment ou il de voile le minois
de qui devra tailler des pipes monumentales au chinois.
a de faut d' argent
putain, donnons du temps,
dans nos bouches le mot liberte devient insultant
car c' est les soldats qui le portent et non plus le vent
comme si le monde e tait rempli de cruel sultan.
Me content des sche mas qu' on nous propose,
je cultive maintenant les roses dans mon microcosme.
Mesure les de g ts minimes que mon micro cause.
a ne peut qu' aller mieux alors j' attends la fin de leur monde.
SHURIK' N
Regarde ma terre en pleurs
Mais les choses ici prennent une telle ampleur
Les fils partent avant les pè res, Y a trop de mè res en sueur
Quand les fusils de la b tise chantent le m me air en ch ur
Le mangeur d' mes à chaque repas s' abreuve de nos ranc urs
Je l' entends toutes les nuits, lasse des fant mes qui la hantent,
Lasse de leurs complaintes, tellement que des fois elle en tremble
Par le sang de la haine, constamment ensemencé e, au pas cadencé,
Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines Rien n' a changé
Depuis, où je vis, Juifs, Catholiques, Musulmans, noirs ou blancs,
Fermez vos gueules, Vous faites bien trop de bruit
Comme ces orages dont l' eau se m le à nos larmes,
et leurs chocs sur le sol aride dont l' uranium a volé l' me
Je veux pas d' une ville aux cimetiè res plus grands que la surface habitable
M me s' il para t que de l' autre coté tout est plus calme, plus stable
Je veux pas qu' aprè s le jour J, les survivants survivent sous le né on,
Trop proches du né ant, Car le soleil les prive de rayons
Les artè res pleines d' amer comme un caddy au Gé ant,
On charge, on charge, A la sortie c' est tout dans les dents
Je crois que c' est dans l' air du temps,
Chacun cherche son bouc é missaire Ouais,
d' une simple vie raté e à l' envoi d' une bombe nuclé aire
L' amour manque d' air dans leur monde, nous on suffoque,
Tout ce qu' on supporte, a pressurise, et c' est les psys qui vont exorciser,
Que quelqu' un me dise, si j' ai
Des chances de voir enfin la paix exigé e.
Qu' un jour les abrutis s' instruisent, perché
sur ma plume, j' attends ce moment,
observe ce bordel
De petites flammes monté es au ciel,
pour elle j' ai saigné ce gospel
" Hé ra" se barre à tire d' ailes
lasse de la sè ve qu' on tire d' elle
On clame tous qu' on l' aime,
mais aucun de nous n' est fidè le
Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles
Quand les problè mes viennent, on rè gle a
à coup de grosses p ches
Et pendant ce temps là,
certains amassent des sous par grosses bennes
Et devine qui estce qui creuse
mais avec des plus grosses pelles
Quand estce qu' on y arrive,
là où le bonheur dé saltè re
Où le futur se construit,
sans cri, sans mec à terre,
Ni de centrale en fuite et rien sur le compteur Geiger
Et finalement conscient qu' ici, on n' est que locataires
Tu parle d' une location,
regarde un peu ce qu' on en a fait
Quand le vieux fera l'é tat des lieux,
on fera une croix sur la caution
On aurait d le rendre
comme on nous l' a donné,
Clean, sans taches,
et innocent comme un nouveau né,
Seulement les n tres meurent de faim en Afrique
Et y a pas assez de fric pour eux
Alors la dalle faudra la tempé rer
Les hommes tombent sous les rafales racistes,
mais on peut rien pour eux,
Alors les balles faudra les é viter
Le cul devant la té lé,
occupé à r ver,
le doigt posé
sur la commande, on se sent exister
On r le, on gueule, on vote,
En espé rant que a va changer
Mais dresse des barricades
et tu les verra tous hé siter
Garni d' incompré hension
et de stè les gé antes,
Le globe r ve de compassion
et de bourgeons renaissant sur ses branches
Les m mes qu' on laissera crever un soir de dé cembre,
dans le silence,
Juste un bout de carton pour s'é tendre,
Tout le monde a ses chances,
de quelle planè te
vient celui qu'à dit a nbsp?
Un homme politique, je crois,
live de Bora Bora
Pendant que les foyers subissent,
fa on Tora Tora,
mais bon C' est bien trop bas,
alors forcé ment il ne nous voit pas
Parole et paroles et paroles,
ils ont promis monts et merveilles,
Mais les merveilles se sont envolé es,
Il reste que des monts,
mais c' est raide à grimper
Et au sommet, y a que des dé mons
en costumes cendré s
Et en bas,
c' est les jeux du cirque,
Cé sar Avé
Parce qu' on va se faire bouffer
par des fauves qu' ils ont dressé
On note une sé vè re chute de sang sur la map,
une monté e d' air noir
Un jour on payera cher
pour une bouffé e d' air pur
Ici c' est chacun sa culture,
chacun son racisme
Seulement sur fond blanc,
c' est le noir qui reste la meilleure cible
Les temps changent c' est sur,
mais y a toujours des irascibles
Ils ont le bonjour d' Henry,
d' Arron, Mormeck ou Ziné dine
A l' heure où les gens d nent,
Y en a encore trop cherchent,
pour eux pas de 8 piè ces, ils crè chent au parking
Tout le monde s' en indigne,
Ca dé value le quartier, a effraye mé mé,
Et on sait bien ce que mé mé va voter
Du haut de leurs tours de biz',
droites comme la tour de Pise
Jumelles sur le pif,
ils fractionnent, divisent
à leur guise
On s'é tonne ensuite
que a finisse en fratricide
Car tout ce qui compte
c' est de gonfler les commandes de missiles
Vive la dé mocratie,
celle qui brandie la matraque,
face à des pacifistes,
T' es pas d' accord, on te frappe,
multiré cidivistes nbsp:
c' est jamais ceux là qu' on traque
Ils vivent en haut des listes
et mettent leurs tronches sur les tractes
Ce monde agonise,
vu ce qu' on y fait,
c'é tait pré visible
Comme la goutte sur le front,
dè s que la merde se profile
Mais la peur atrophie les c urs,
peur de tout ce qu' on conna t pas
Alors on se barde de pré jugé s dé biles
De partout les extr mes dominent,
en primetime,
A chaque fois qu' ils dé ciment une famille
Et bien avant ces ré gions où sé vie la famine
Image trop crue pour un beauf
devant sa viande trop cuite
Lui qui croyait que l' Euro ferait beaucoup d' heureux,
Pour les vacances faudra attendre un peu
ou gagner aux jeux
Mais là c' est pas trop l' heure,
demain trè s t t y a le taf
Comprend ce monde va trop vite,
aucune chance qu' on le rattrape
Sur la route des principes,
ils ont mis des piè ges à Loups,
Des giletsdynamites,
et des skud y en a un peu partout
Faudra faire gaffe aux mines,
aux puits d' où la mort s'é coule
Il a beau tre vif,
mais à la longue il é vitera pas tout
Et un de ces quatre il finira par tomber,
J' espè re qu' il y a aura quelqu' un pour aider
le prochain à se relever
J' espè re qu' il sera pas comme le notre,
aigri et crever
Et j' espè re surtout que celuilà essayera pas de se faire sauter
AKHENATON
Tu sais, on vit dans la té lé,
Le globe s' est f lé,
Ils servent de l' emballé mais en vrai c' est la m lé
On s' prend à espé rer des choses simples
Mais leur fabrique à peur s' est mise en branle
Tout a pour les dé ré gler
cris sans cicatrices,
terreur dans la matrice
Ils disent qu' une vie de plus à New York Paris Londres ou Madrid
Alors c' est comme a une é chelle dans la peine
On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l' appel
Surtout s' ils nous ressemble,
on les film à la morgue,
Et nous dans les sofas
content d'é chapper à la mort,
Il reste dans les c urs
l' anomalie appelé e peur
Et gr ce à a de toute part
ils ont recours à la force,
C' est une ré volution,
cette fois elle est de droite
Voilà pourquoi le chantage à l' emploi dans pleins de bo tes
Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix
Et face à la té lé souvent on les croit dans leur droit,
Ils disent c' est humanitaire
Mais ils niquent les mers et la terre
pour chaque é cart c' est la guerre
Si le quotidien est pré caire,
C' est qu' ils nous dressent à tre dé lé tè res
et se contenter de joies é phé mè res
Si l' Afrique est en colè re,
c' est parce que les Trusts la pillent
Seuls les gé né raux corrompus coopè rent
et jouent des vies au poker
Estce que la ranc ur
et le dé sir d' revanche est tout c' qu' on leur a offert?
On parle du droit des femmes quand leurs maris les frappent,
Avec des cliché s religieux sortis tout droit des fables
Comme ci ici elles é taient bien depuis le Moyen ge
Mais c' est en 46 que c' est ouverte une nouvelle page
Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages
Pourquoi elles touchent moins de pognon à compé tences é gales nbsp?
Pourquoi elles seraient moins faites pour tres responsables nbsp?
Alors qu' elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable
On force sur la boisson, parie sur les canassons
Mais la ré alité c' est qu' ils nous font bouffer du poison
Et dans l' h tel du bonheur beaucoup font la valise,
L' espoir tué par des fanatiques libé ralistes
Pas de bombes S. A. L , ni de grosses salves
La straté gie est simple ils exploitent et ils affament
Quand on les voit à la té lé ces cons ont l' air affables
Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table
Des comptes sous faux noms
ils pré tendent agir au nom de la liberté
mais c' est la monarchie du pognon
La France et les States par factions interposé es
Se livre une guerre en Afrique, et tu veux rester posé?
Freedom parci dé mocratie parlà
Mais j' ai maté sous la table
et j' ai vu que c'é tait que des palabres
La vrai mafia non la cherche pas en Calabre
ni dans ce bled où dans les quartiers pauvres
A quarante ans on tombe malade
A fumer du mauvais tabac
et manger de la merde
Où le xanax fait un tabac
avec l' alcool fort
Les rues deviennent des grosses forges
Et le mé tal y est commun monté sur grosses crosses
La violence au quotidien de tant de gosses pauvres
Et moi j' attends l' apocalypse aprè s cette apostrophe
J' en ai marre de tous ces mensonges qu' ils colportent
Pour les servir, dans de nombreux cas il y a mort d' homme
Tous terroristes j' entends leurs thé ories
Porter le sacrifice pour des principes c' est horrible
Les m mes survivent nourris à l' eau et au riz
Pendant que leur pouf se baladent à Aspen ou St Morritz
La flore crame
la faune canne
Dit nbsp: c'é tait des barbus qui l ché l' agent orange
sur le nord Vietnam nbsp?
Non c'é tait les boyzzz
mais qui peut m' indiquer la justesse d' une cause
En partant de là chacun é crit ses droits
Dé solé je trouve aucune excuse à Hirochima
On peint l' histoire comme on colorie vite une image
Et peut importe qui se fait tuer chaque fois je le vit mal
On croit en nos gendarmes qui servent et nous protè gent
Du moins, est ce au Rwanda quand ils jouent du lance rocket?
Pour placer le pantin qui conviendra a la France
Une casserole de plus au ministè re de la dé fense
Il se cr pe le chignon au fond ils sont ignobles
Sur la conscience des dé puté s y en a plus d' un million
" Quand ils font les aiguilles nos politiques ont des chignoles"
Dé filent sur des chars le 14, ils se pignollent
au son de la marseillaise
Et d' une imagerie guerriè re qu' ils veulent gentiment refiler aux é lè ves
de leur appart dans le 16
On voit un tableau diffé rent nbsp: ils disent croire en dieu
mais croit en ce qu' ils possè dent
Ils trouvent m me pas un corps dans les ruines du World Trade
mais sortent des dé bris le passeport de Mohamed
Je peux plus exprimer combien on trouve a grotesque
je comprends pourquoi c' est le desert dans les bibliothè ques
Au collè ge de la vie ils jouent les profs d' histoire
Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires
On a battis une forteresse
on l' a nommé Alamut
Coincé physiquement
entre garde à vue et garde à vous
Compte tenu de la pression patriotique
j' admire les gens de gauche en Israel, en Amé rique
est ce qu' on vaut mieux en France dé solé si j' insiste
mais regardons nous franchement, on est aussi raciste,
ensuite on vend de la liberté au marché public,
putain le drame avec les valeurs de la ré publique.
La ré publique nbsp!
elle passe ces week end en ré gate
puis se prostitue de toutes part pour un airbus ou une fré gate,
elle execute dans une grotte des opposants Kanakes
et mange à table avec des gars style Giancanna
puis explose le Rainbow Warrior
et dessine les frontiè res du tiers monde à la té rasse du Mariot,
sponsorisent les fanatiques aux 4 coins du monde,
les entrainent aux combats et manipuler les bombes
le collier casse, ces cons é chappent à tous contr les
et quand ils mordent la main du maitre alors on crie aux monstres.
ils discutent notre futur autour d' un pichet
pour notre sé curité zarma, ils veulent nous ficher.
c' est la France de derriè re les stores et j' en ai marre de me faire gruger
par des tronches de dispenser de sport.
je me bat pas pour la porche mais pour un meilleur monde
avec mes petits bras Souvent à cette é poque
ou la terreur gronde ou la frayeur monte,
je travaille sur moi chaque seconde pour tre un meilleur homme.
On vit en ces temps où dans un taudis de Paris.
36 gosses meurent brulé s vifs quand les demandes
en HLM dorment depuis des anné es dans les archives
alors que des employé s de la mairie en obtiennent
avec terrasse et parking t' appè le pas a du racisme
aprè s ils pleurent quand perdu on revient aux racines.
ils ont caricaturé s nos discours radicaux
et l' on ré sumé par wesh wesh ou yo yo.
Nous complexé, si peu s r de soi,
on s' interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi.
Chaque jour, la grande ville resserre l'é treinte
et tu peux voir les noms des n tres é vaporé s é crit sur des trains.
ma vie, un mic, une mixtape,
loin des ambitions de ce qui sera é lu pré sident en 2007
j' adore ce moment où il dé voile le minois
de qui devra tailler des pipes monumentales au chinois.
à dé faut d' argent
putain, donnons du temps,
dans nos bouches le mot liberté devient insultant
car c' est les soldats qui le portent et non plus le vent
comme si le monde é tait rempli de cruel sultan.
Mé content des sché mas qu' on nous propose,
je cultive maintenant les roses dans mon microcosme.
Mesure les dé g ts minimes que mon micro cause.
a ne peut qu' aller mieux alors j' attends la fin de leur monde.
La fin de leur monde Lyrics
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