Californie, Colombie, Neptune ou la lune Abitibi, Gay Paris et rouler toute la nuit Tout lundi, tout mardi sur une banquette de train Tout jeudi, tout samedi, tout dimanche J'en oublie Y a longtemps qu'il ne demeure plus ici Y a longtemps qu'il ne demeure plus ici Ceux qui l'ont connu Ont toujours su qu'il finirait Par prendre le large Même tout petit, il se sauvait Seul dans la forêt Ensuite, adolescent, il disparaissait Pour des semaines et des mois Et revenait, comme si rien n'était Sourire sans excuses Californie, Colombie, Neptune ou la lune Abitibi, Gay Paris et rouler toute la nuit Tout lundi, tout mardi sur une banquette de train Tout jeudi, tout samedi, tout dimanche J'en oublie Y a longtemps qu'il ne demeure plus ici Y a longtemps qu'il ne demeure plus ici Il nous parlait des étendues Au-delà du grand marais, des montagnes De quelque part où il fait bon aller Et puis après, comme ça Il n'est plus revenu Ceux qui l'avaient connu ont su Qu'il ne reviendrait plus Californie, Colombie, Neptune ou la lune Abitibi, Gay Paris et rouler toute la nuit Tout lundi, tout mardi sur une banquette de train Tout jeudi, tout samedi, tout dimanche J'en oublie Y a longtemps qu'il ne demeure plus ici Y a longtemps qu'il ne demeure plus ici Y a longtemps qu'il ne demeure plus ici