Ont-ils oublié leurs promesses Au moindre rire au moindre geste Les grands amours n’ont plus d’adresse Quand l’un s’en va et l’autre reste. N’est-il pêché que de jeunesse N’est-il passé que rien ne laisse Les grands amours sont en détresse Lorsque l’un part et l’autre reste. Reste chez toi Vieillis sans moi Ne m’appelle plus Efface-moi, Déchire mes lettres Et reste là Demain peut-être Tu reviendras. Gestes d’amour et de tendresse Tels deux oiseaux en mal d’ivresse Les grands amours n’ont plus d’adresse Quand l’un s’en va et l’autre reste Sont-ils chagrins dès qu’ils vous blessent Au lendemain de maladresses Les grands amours sont en détresse Lorsque l’un part et l’autre reste. De tristes adieux Quelle illusion Si c’est un jeu Ce sera non ! Rends-moi mes lettres Et reste là Demain peut-être Tu comprendras. De tristes adieux Quelle illusion Si c’est un jeu Ce sera non ! Rends-moi mes lettres Et reste là Demain peut-être Tu comprendras. Ils n’oublieront pas leurs promesses Ils s’écriront aux mêmes adresses Les grands amours se reconnaissent Lorsque l’un part et l’autre reste.