Pour jamais!Ah... Seigneur, songez-vous en vous-même combien ce mot cruel est affreux quand on aime ? On aurait dû peut-être pour notre rupture s'inspirer des poètes de la littérature Plutôt que s'envoyer des insultes mesquines On pourrait emprunter quelques vers à Racine Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous, Seigneur, que tant de mers me séparent de vous? que le jour recommence, et que le jour finesse, sans que jamais Titus puisse voir Bérénice Si j'étais Titus, si t'étais Bérénice, on sentirait un peu plus, la passion destructrice. Toi, empereur de Rome, Moi, rêne de Palestine On se ferait de la peine en Alexandrin sublime Nous ne disposons pas des beautés du théatre Tu souffle de la scène cinq de l'Acte quatre Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous, Seigneur, que tant de mers me séparent de vous? que le jour recommence, et que le jour finesse, sans que jamais Titus puisse voir Bérénice Titus,Bérénice, nous sommes jaloux. Mesurer votre chance, vous auriez pu comme nous. Exprimer vos tourments dans une langue à tout faire comme le font les amants de sang et de chair Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous, Seigneur, que tant de mers me séparent de vous? que le jour recommence, et que le jour finesse, sans que jamais Titus puisse voir Bérénice Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous, Seigneur, que tant de mers me séparent de vous? que le jour recommence, et que le jour finesse, sans que jamais Titus puisse voir Bérénice