Puisque t'es là quand elles s'allongent Contre leurs bouches rongent ma longe On aura le temps à l'orage La baie fut de passage Puisque mes doigts résistent encore Je vomis les cœurs de tous ces corps On me veut forait du combat Mais moi je veux me battre avec toi Puisqu'il est tard que j'écris vite Un bleu canard brise la vitre Je vide une cuvée de Chasse-Spleen Dans un pull à toi navy marine Puisqu'on s'est tout dit il te semble Cherbourg et Séville nous ressemblent Puisqu'on me parle d'autres langues La tienne m'aidait à comprendre On attendra l'hiver Pour s'écrire qu'on se manque Que c'était long hier Que c'est long de s'attendre On attendra l'hiver Pour s'écrire qu'on se manque Que c'était long hier Que c'est long de s'attendre Puisque tu ne veux plus m'entendre Sans Opinel pour te défendre Dans ton dressing abandonné Erre le Chanel désincarné Puisque tu ne veux plus comprendre Qu'il faut des années pour tout prendre Sans se laisser s'envoler De la parade des bagués Tu me pardonnes mon coeur De rouvrir notre tombe Pour y planter mon coeur Les pensées d'autres blondes On attendra l'hiver Pour s'écrire qu'on se manque Que c'était long hier Que c'est long de s'attendre On attendra l'hiver Pour s'écrire qu'on se manque Que c'était long hier Que c'est long de s'attendre Tu me pardonnes mon coeur On attendra l'hiver Pour s'écrire qu'on se manque Que c'était long hier Que c'est long de s'attendre