Là, c'était la fenêtre Où elle se faisait prendre Avec son air d'attendre Un autre paysage La moitié du visage Comme à l'ombre d'elle même L'autre ne laissant paraître Qu'une pâleur extrême ...Là le jardin d'hiver Où j'aimais qu'elle danse Sans musique, au contraire Son corps dans le silence Là c'était la terrasse Et là... c'était la chambre Où un soir de septembre Elle me quitte à voix basse... Tant d'amour Tant d'amour Un jour le coeur se casse Et c'est en un instant Là le jardin superbe Où je l'entendais rire Et là les hautes herbes Où je la vois courir Là-bas, c'était son arbre Le jeune et beau qui tremble Mais la première alarme C'est ailleurs, il me semble ...On prenait ce couloir Voyageurs dans le noir Quand sa petite main Habitait dans ma main Et là c'était ce lit Où se levait le jour Ici elle faisait Et défaisait l'amour... Tant d'amour Tant d'amour Un jour le coeur se casse Et c'est en un instant Nos pas perdent leurs traces Les miroirs se glacent Tant d'amour Et déjà ...Cette couleur d'ivoire Que le temps donne au temps...