Je Suis de Celles

Song Je Suis de Celles
Artist Bénabar
Album Les Risques du Métier

Lyrics

作曲 : Bénabar
Tiens, qu'est-ce que tu fais là
C'est moi, c'est Nathalie
Quoi tu m'reconnais pas, mais si
On était ensemble au lycée
C'est vrai, j'ai changé
J'ai des enfants, un mari
Ben quoi, t'as l'air surpris
J'étais pas destinée
A une vie bien rangée
J'étais perdue
Mon mari m'a trouvé
J'étais de celles
Qui disent jamais non
Des marie-couche-toi-là
Dont on oublie le nom
J'étais pas la jolie
Moi j'étais sa copine
Celle qu'on voit à peine
Qu'on appelle machine
J'avais deux ans de plus
Peut-être deux ans de trop
Et j'aimais les garçons
Peut-être un peu trop
Bien sûr vous aviez eu
Des dizaines de conquêtes
Que personne n'avait vues
Toujours pendant les fêtes
Pour beaucoup d'entre vous
Je suis la première fois
De celles qui comptent
Mais pas tant que ça
Je n'étais pas de celles
A qui l'on fait la cour
Moi j'étais de celles
Qui sont déjà d'accord
Vous veniez chez moi
Mais dès le lendemain
Vous r'fusiez en public
De me tenir la main
Et quand vous m'embrassiez
A l'abri des regards
Je savais pourquoi
Pour pas qu'on puisse nous voir
Alors, j'fermais les yeux
A m'en fendre les paupières
Pendant que pour guetter
Vous les gardiez ouverts
Je me répétais
Faut pas qu'je m'attache
Vous, vous pensiez
Il faut pas que ça se sache
Mais une fois dans mes bras
Vos murmures essoufflés
C'est à moi, rien qu'à moi
Qu'ils étaient destinés
Enlacée contre vous
A respirer vos cheveux
Je le sais, je l'affirme
Vous m'aimiez un peu
Certaines tombent amoureuses
C'est pur, ça les élèves
Moi j'tombais amoureuse
Comme on tombe d'une chaise
Et gonflé de l'avoir fait
Vous donniez conférence
Une souris qu'on dissèque
Mon corps pour la science
Je nourrissais
Vos blagues de casernes
Que vous pensiez viriles
Petits hommes de cavernes
D'avoir pour moi
Un seul mot de tendresse
Vous apparaissez
Comme la pire des faiblesses
Vous, les fier-à-bras
Vous parliez en experts
Oubliant qu'dans mes bras
Vous faisiez moins les fiers
Et les autres filles
Perfides petites saintes
M'auraient tondu les ch'veux
A une autre époque
Celles qui ont l'habitude
Qu'on les cajole
Ignorent la solitude
Que rien ne console
Vous veniez chez moi
Mais dès le lendemain
Vous r'fusiez en public
De me tenir la main

Pinyin

zuò qǔ : Bé nabar
Tiens, qu' estce que tu fais là
C' est moi, c' est Nathalie
Quoi tu m' reconnais pas, mais si
On é tait ensemble au lycé e
C' est vrai, j' ai changé
J' ai des enfants, un mari
Ben quoi, t' as l' air surpris
J'é tais pas destiné e
A une vie bien rangé e
J'é tais perdue
Mon mari m' a trouvé
J'é tais de celles
Qui disent jamais non
Des mariecouchetoilà
Dont on oublie le nom
J'é tais pas la jolie
Moi j'é tais sa copine
Celle qu' on voit à peine
Qu' on appelle machine
J' avais deux ans de plus
Peut tre deux ans de trop
Et j' aimais les gar ons
Peut tre un peu trop
Bien s r vous aviez eu
Des dizaines de conqu tes
Que personne n' avait vues
Toujours pendant les f tes
Pour beaucoup d' entre vous
Je suis la premiè re fois
De celles qui comptent
Mais pas tant que a
Je n'é tais pas de celles
A qui l' on fait la cour
Moi j'é tais de celles
Qui sont dé jà d' accord
Vous veniez chez moi
Mais dè s le lendemain
Vous r' fusiez en public
De me tenir la main
Et quand vous m' embrassiez
A l' abri des regards
Je savais pourquoi
Pour pas qu' on puisse nous voir
Alors, j' fermais les yeux
A m' en fendre les paupiè res
Pendant que pour guetter
Vous les gardiez ouverts
Je me ré pé tais
Faut pas qu' je m' attache
Vous, vous pensiez
Il faut pas que a se sache
Mais une fois dans mes bras
Vos murmures essoufflé s
C' est à moi, rien qu'à moi
Qu' ils é taient destiné s
Enlacé e contre vous
A respirer vos cheveux
Je le sais, je l' affirme
Vous m' aimiez un peu
Certaines tombent amoureuses
C' est pur, a les é lè ves
Moi j' tombais amoureuse
Comme on tombe d' une chaise
Et gonflé de l' avoir fait
Vous donniez confé rence
Une souris qu' on dissè que
Mon corps pour la science
Je nourrissais
Vos blagues de casernes
Que vous pensiez viriles
Petits hommes de cavernes
D' avoir pour moi
Un seul mot de tendresse
Vous apparaissez
Comme la pire des faiblesses
Vous, les fierà bras
Vous parliez en experts
Oubliant qu' dans mes bras
Vous faisiez moins les fiers
Et les autres filles
Perfides petites saintes
M' auraient tondu les ch' veux
A une autre é poque
Celles qui ont l' habitude
Qu' on les cajole
Ignorent la solitude
Que rien ne console
Vous veniez chez moi
Mais dè s le lendemain
Vous r' fusiez en public
De me tenir la main