[00:00.00] 作词 : Nekfeu [00:01.00] 作曲 : Diabi/Les Gordon [00:22.31]Quand j'raconte l'espoir sous une lampe halogène, [00:25.48]J'aimerais qu'mes élans parlent aux jeunes [00:27.06]J'te parle de tout c'qui fait un homme, non pas nos gènes [00:29.02]Non pas c'qu'on t'laisse voir [00:30.12]mais tout c'qu'on t'cache quand ça nous gêne [00:31.81]Auxquels on pense toute la noche, [00:33.19]jambes allongées devant nos chaînes [00:34.60]Cette impression de perdre son temps, [00:36.03]s'étouffer dans cette vie toute faite [00:37.46]Se sentant faible en sachant qu'la vie est une fête où personne danse [00:40.46]Ma deuxième mère m'a dit: [00:41.51]"C'est pas pour leur argent que les meilleurs prient" [00:43.86]J'pleure celui qui meure jeune mais encore plus celui qui meurt triste [00:46.78]J'm'intériorise et j'me r'plie, [00:47.80]Les cris d'une jeunesse meurtrie imprégnant mon humeur, [00:50.75]J'vois les leaders imposer leur tri [00:52.38]Parfois j'me sens amoindri, [00:53.84]mais quand j'fous la merde c'est à moi d'rire [00:57.07]Tribu indestructible, [00:58.54]j'redistribue mon esprit d'clan quand la street pleure [01:00.86]Indescriptible est ma tristesse dans les strip-clubs [01:03.11]Prends soin d'toi d'où que tu sois, [01:05.05]J'connais la soif du goût du sang [01:06.48]Et quand ça chauffe chez toi, tu sors du coup victime du coup du sort [01:09.62]Y a plus beaucoup d'espoir dans toutes les zones qu'on a exclues [01:12.47]Les paysages sont désolés, pourtant les hommes n'ont pas d'excuses [01:15.34]Seul, j'pourrai pas m'en sortir, si j'y arrive, c'est par ton aide [01:18.11]Si toi aussi, t'as ressenti qu'le corps et l'âme séparent ton être [01:21.14]On m'a fermé des portes au nez, [01:22.53]c'est pardonné, mais j'me suis pas r'tourné [01:24.05]Le système m'insupporte, j'suis un cyborg insubordonné [01:27.31]Et parfois j'en ai marre de l'aide, [01:28.77]suspendu à des barbelés et quand tu veux [01:30.59]rendre tout ce que t'as pris, tu finis par donner [01:33.15]Maint'nant j'sais qu'les forces s'équilibrent, [01:36.14]j'oublie pas le pourboire pour mes jeunes défoncés qui livrent [01:38.82]Nous on vient d'là, et c'est écrire qui nous a sauvé [01:41.68]Alors maint'nant j'écris pour toi [01:43.90]Écrire, c'est capturer quelques [01:45.57]souvenirs uniques dans des pochettes immenses [01:47.73]C'est coller ses tympans sur l'enceinte afin d'approcher l'silence [01:50.39]C'est l'insolence du cerveau d'celui qui à l'apogée s'élance [01:53.08]C'est voir défiler sa vie dans l'noir jusqu'à la prochaine séance [01:56.25]C'est capturer quelques souvenirs uniques dans des pochettes immenses [01:59.21]C'est coller ses tympans sur l'enceinte afin d'approcher l'silence [02:01.87]C'est l'insolence du cerveau d'celui qui à l'apogée s'élance [02:04.74]C'est voir défiler sa vie dans l'noir jusqu'à la prochaine séance [02:07.88]Nos rêves mystiques défient la science et leurs erreurs d'affiliation [02:10.71]Un chemin plein d'déviations alors on mène des vies à cent à l'heure [02:13.98]Il faut choisir un camp, donc les idées se simplifient [02:16.37]Quand j'te demande: [02:17.33]"C'est ça qu'tu voulais faire plus tard?", je sens qu'tu fuis [02:19.42]Et les valeurs humaines se perdent, au détriment du scientifique [02:22.16]Quand l'homme moderne ne devient [02:23.58]plus qu'un être immonde qu'on sanctifie [02:25.10]J'adopte une vision large, [02:26.21]évitant ceux qui pour quelques dollars changent [02:28.25]Les faux-amis qui t'rendent service et qui t'réclament de l'argent [02:31.04]J'dis qu'ça va, mais là j'mens, j'ai juste envie d'dire "lâche-moi" [02:34.09]Parfois j'ai peur d'blesser les gens, alors j'réagis lâchement [02:37.04]J'aime pas trop m'étendre quand on m'déçoit, comprends mes doutes [02:40.07]Et mes erreurs compromettantes, [02:41.32]quand mon cœur fait battre mes tempes [02:42.96]Moi, j'suis le même qu'au premier temps, un putain d'grec [02:45.07]Soit on trace, soit on crève, [02:46.22]cœur de glace, mes larmes se voient pas sous la grêle [02:48.47]J'sais pas trop c'qu'on m'destine après, [02:49.81]mais je ne crains plus, ces maquerelles [02:51.25]J'laisse une empreinte éphémère comme le tracé que dessine ma craie [02:54.28]Pas d'simagrée, même si les signes sont gravés c'est crade ici [02:57.11]Tous indécis malgré les cîmes qu'on gravit c'est gravissime [03:00.19]L'Entourage, on écrit pour... (toi) [03:04.27]Écrire, c'est capturer quelques [03:07.28]souvenirs uniques dans des pochettes immenses [03:09.15]C'est coller ses tympans sur l'enceinte afin d'approcher l'silence [03:11.80]C'est l'insolence du cerveau d'celui qui à l'apogée s'élance [03:14.65]C'est voir défiler sa vie dans l'noir jusqu'à la prochaine séance [03:17.67]C'est capturer quelques souvenirs uniques dans des pochettes immenses [03:20.53]C'est coller ses tympans sur l'enceinte afin d'approcher l'silence [03:23.28]C'est l'insolence du cerveau d'celui qui à l'apogée s'élance [03:26.25]C'est voir défiler sa vie dans l'noir jusqu'à la prochaine séance [03:29.31]Écrire, c'est... c'qui m'a rendu ma liberté [03:34.60]Écrire, c'est... ce qui nous lie... toi