Ça y est, je viens d'y naitre Je sais pas ou je vais, ni ou je suis mais tous veulent y être Quelque part, la bas dans la vie Et la je veux y mettre le pas Mais seule, mon âme à l'accès Et je sais Que je n'ai aucun de ses abèss Plus le jettable Je m'envolle et frole et le sol où collent mes quatre pattes Chut, soudain ces vampes chantent Qu'une âme sait que celle-ci est absente Tous morts, marre de vivre Mais mes envie de chiffres suivent alors je suis ivre De penses de nuances, de chansons de sens Et je ne sais sur quel pied je danse Donc je pars, non-stop je pars En retard comme toujours c'est pourquoi Je cours, je ris Oui je ris, et puis je ris Ensuite je ris Et après bien je ris Oui je ris, et je ris Et je continue de métro en neurones Les gens frolent leur contenu Mais il m'en faudra plus qu'un temps Affin de couper la faim de ces tympans Car ils nous mangent crunk, ou en sauce Ils mangent les aires et laissent les sons Oui il me fait peur ce public Je n'ai pas peur de la mort mais de l'oubli C'est bien ce que t'as fait Qu'on retien de toi Mais surtout pas ce que t'avait En plus je n'ai pas de bol Donc heureusement Que je ne rêve pas de toucher le pactol Car ce sera sans et méconaissant Je brasserai des liasses avec ma malchance Tu vois pourquoi j'aimerai être porc Lion ou homme et vivre sans remords Ou être mort Mais c'est plus fort que moi Et comme je n'aime pas l'homme je reste hors de moi Toujours ailleurs je fais du sur place Meme mes pensées courent et se surpassent Sur la lune très peu veulent m'y voir Et j'y retourne souvent pour qu'eux m'y rejoignent Au lieu de passer le temps a me nourrir Je fuis, pense avant de mourir Je coursOui je ris Et puis je ris Ensuite je ris Et après bien je ris Oui je ris Et je ris