| Song | Odeurs De Soufre |
| Artist | Suprême NTM |
| Album | Supreme NTM |
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| Réagissez à tout prix, vous ne sentez pas l'odeur du soufre? | |
| C'est le soufle de l'individualisme, moi ça me rend ouf! | |
| Y'a rien à faire, le fardeau pour l'homme a toujours été lourd. | |
| Quelle que soit l'époque, la misère n'a pas de beaux jours. | |
| Elle a toujours été là dans des conjonctures similaires. | |
| Nichée aux mêmes endroits à toute époque, elle est millénaire. | |
| Ne serait-il pas temps qu'on mette fin à ce règne? | |
| Il est temps de voir plus loin pour ceux que la vie malmène. | |
| Le politicard se dit sur le terrain, c'est bien! | |
| Mais bien trop loin, gros roublard, du vrai quotidien! | |
| Pour eux y'a pas le feux, c'est pas comme d'autres qui vivent dans l'attente. | |
| Putain! Mais qui a mis cette la misère sur cette longue liste d'attente? | |
| Personne n'avait le droit, faut interdire la misère | |
| à tout prix, prendre parti, se débarrasser de l'hypocrisie. | |
| C'est pas gagné, surtout avant les étrennes. | |
| On préfère attendre qu'il gèle, désensibilisés parce que c'est pas notre problème. | |
| J'ai pas de mots savant pour exprimer ce que ça sent, ce que je ressens. | |
| Mais les gens savent, sont forcément au courant. | |
| Il y a bien longtemps que je ne demande plus | |
| ce que l'état pourra faire le jour où le nombre d'exclus | |
| deviendra si lourd, que même dans le 16ème | |
| les trottoirs finiront par avoir mauvaise haleine. | |
| Cela dit, dormez tranquilles. | |
| L'hiver sera rude, ils seront moins nombreux en avril | |
| et puis de toute façon, depuis quand les gouvernements | |
| s'occupent-ils des gens qui meurent? | |
| C'est pas l'heure, non! L'heure est au redressement de leur France. | |
| Même le ventre vide, il faut que tu y penses! | |
| Chaque jour, boy, dans le béton des tours, | |
| pour ceux qui ont la chance d'avoir quatre murs autour d'eux. | |
| Mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu? | |
| Juste d'être un peu plus nombreux | |
| car y'a beaucoup plus de oufs, que d'odeurs de bouffe | |
| dans les quartiers de ceux qui souffrent y'a comme une odeur de soufre. | |
| T'as vu les Français se bouchent le nez face à l'urgence qui émane | |
| du pourrissoir que sont les banlieues autour de Panama | |
| et d'ailleurs c'est normal les gens n'ont pris que du macadam dans la tronche. | |
| Attachant plus d'importance à leurs petites bronches, | |
| endommagées par leur pollution, leur progrès élitiste. | |
| C'est comme d'attendre une catastrophe pour qu'elle s'accomplisse, | |
| pas de solution donnée, mon plafond reste ton plancher. | |
| C'est ce que tu liras dans les yeux de ceux qui n'ont pas où crecher. | |
| Y'a comme une grosse odeur de soufre et moi ça me rend ouf. | |
| Y'a comme une grosse odeur de soufre et puis y'a plein de gens qui soufrent | |
| Y'a aussi comme un vent de mépris et ça tout le monde le sait aussi. | |
| On s'enlise salement, ce qui est sûr, c'est que c'est pas fini. |
| Re agissez a tout prix, vous ne sentez pas l' odeur du soufre? | |
| C' est le soufle de l' individualisme, moi a me rend ouf! | |
| Y' a rien a faire, le fardeau pour l' homme a toujours e te lourd. | |
| Quelle que soit l'e poque, la mise re n' a pas de beaux jours. | |
| Elle a toujours e te la dans des conjonctures similaires. | |
| Niche e aux m mes endroits a toute e poque, elle est mille naire. | |
| Ne seraitil pas temps qu' on mette fin a ce re gne? | |
| Il est temps de voir plus loin pour ceux que la vie malme ne. | |
| Le politicard se dit sur le terrain, c' est bien! | |
| Mais bien trop loin, gros roublard, du vrai quotidien! | |
| Pour eux y' a pas le feux, c' est pas comme d' autres qui vivent dans l' attente. | |
| Putain! Mais qui a mis cette la mise re sur cette longue liste d' attente? | |
| Personne n' avait le droit, faut interdire la mise re | |
| a tout prix, prendre parti, se de barrasser de l' hypocrisie. | |
| C' est pas gagne, surtout avant les e trennes. | |
| On pre fe re attendre qu' il ge le, de sensibilise s parce que c' est pas notre proble me. | |
| J' ai pas de mots savant pour exprimer ce que a sent, ce que je ressens. | |
| Mais les gens savent, sont force ment au courant. | |
| Il y a bien longtemps que je ne demande plus | |
| ce que l'e tat pourra faire le jour ou le nombre d' exclus | |
| deviendra si lourd, que m me dans le 16e me | |
| les trottoirs finiront par avoir mauvaise haleine. | |
| Cela dit, dormez tranquilles. | |
| L' hiver sera rude, ils seront moins nombreux en avril | |
| et puis de toute fa on, depuis quand les gouvernements | |
| s' occupentils des gens qui meurent? | |
| C' est pas l' heure, non! L' heure est au redressement de leur France. | |
| M me le ventre vide, il faut que tu y penses! | |
| Chaque jour, boy, dans le be ton des tours, | |
| pour ceux qui ont la chance d' avoir quatre murs autour d' eux. | |
| Mais qu' estce qu' on attend pour foutre le feu? | |
| Juste d' tre un peu plus nombreux | |
| car y' a beaucoup plus de oufs, que d' odeurs de bouffe | |
| dans les quartiers de ceux qui souffrent y' a comme une odeur de soufre. | |
| T' as vu les Fran ais se bouchent le nez face a l' urgence qui e mane | |
| du pourrissoir que sont les banlieues autour de Panama | |
| et d' ailleurs c' est normal les gens n' ont pris que du macadam dans la tronche. | |
| Attachant plus d' importance a leurs petites bronches, | |
| endommage es par leur pollution, leur progre s e litiste. | |
| C' est comme d' attendre une catastrophe pour qu' elle s' accomplisse, | |
| pas de solution donne e, mon plafond reste ton plancher. | |
| C' est ce que tu liras dans les yeux de ceux qui n' ont pas ou crecher. | |
| Y' a comme une grosse odeur de soufre et moi a me rend ouf. | |
| Y' a comme une grosse odeur de soufre et puis y' a plein de gens qui soufrent | |
| Y' a aussi comme un vent de me pris et a tout le monde le sait aussi. | |
| On s' enlise salement, ce qui est s r, c' est que c' est pas fini. |
| Ré agissez à tout prix, vous ne sentez pas l' odeur du soufre? | |
| C' est le soufle de l' individualisme, moi a me rend ouf! | |
| Y' a rien à faire, le fardeau pour l' homme a toujours é té lourd. | |
| Quelle que soit l'é poque, la misè re n' a pas de beaux jours. | |
| Elle a toujours é té là dans des conjonctures similaires. | |
| Niché e aux m mes endroits à toute é poque, elle est millé naire. | |
| Ne seraitil pas temps qu' on mette fin à ce rè gne? | |
| Il est temps de voir plus loin pour ceux que la vie malmè ne. | |
| Le politicard se dit sur le terrain, c' est bien! | |
| Mais bien trop loin, gros roublard, du vrai quotidien! | |
| Pour eux y' a pas le feux, c' est pas comme d' autres qui vivent dans l' attente. | |
| Putain! Mais qui a mis cette la misè re sur cette longue liste d' attente? | |
| Personne n' avait le droit, faut interdire la misè re | |
| à tout prix, prendre parti, se dé barrasser de l' hypocrisie. | |
| C' est pas gagné, surtout avant les é trennes. | |
| On pré fè re attendre qu' il gè le, dé sensibilisé s parce que c' est pas notre problè me. | |
| J' ai pas de mots savant pour exprimer ce que a sent, ce que je ressens. | |
| Mais les gens savent, sont forcé ment au courant. | |
| Il y a bien longtemps que je ne demande plus | |
| ce que l'é tat pourra faire le jour où le nombre d' exclus | |
| deviendra si lourd, que m me dans le 16è me | |
| les trottoirs finiront par avoir mauvaise haleine. | |
| Cela dit, dormez tranquilles. | |
| L' hiver sera rude, ils seront moins nombreux en avril | |
| et puis de toute fa on, depuis quand les gouvernements | |
| s' occupentils des gens qui meurent? | |
| C' est pas l' heure, non! L' heure est au redressement de leur France. | |
| M me le ventre vide, il faut que tu y penses! | |
| Chaque jour, boy, dans le bé ton des tours, | |
| pour ceux qui ont la chance d' avoir quatre murs autour d' eux. | |
| Mais qu' estce qu' on attend pour foutre le feu? | |
| Juste d' tre un peu plus nombreux | |
| car y' a beaucoup plus de oufs, que d' odeurs de bouffe | |
| dans les quartiers de ceux qui souffrent y' a comme une odeur de soufre. | |
| T' as vu les Fran ais se bouchent le nez face à l' urgence qui é mane | |
| du pourrissoir que sont les banlieues autour de Panama | |
| et d' ailleurs c' est normal les gens n' ont pris que du macadam dans la tronche. | |
| Attachant plus d' importance à leurs petites bronches, | |
| endommagé es par leur pollution, leur progrè s é litiste. | |
| C' est comme d' attendre une catastrophe pour qu' elle s' accomplisse, | |
| pas de solution donné e, mon plafond reste ton plancher. | |
| C' est ce que tu liras dans les yeux de ceux qui n' ont pas où crecher. | |
| Y' a comme une grosse odeur de soufre et moi a me rend ouf. | |
| Y' a comme une grosse odeur de soufre et puis y' a plein de gens qui soufrent | |
| Y' a aussi comme un vent de mé pris et a tout le monde le sait aussi. | |
| On s' enlise salement, ce qui est s r, c' est que c' est pas fini. |