[00:00.000] 作曲 : Wealstarr [00:01.000] 作词 : Kery James [00:29.56]J'rap encore [00:31.18]Suis-je le rappeur le plus hardcore ? [00:34.95]Je ne cherche pas le crossover [00:38.14]Ma voix est trop virile pour le vocodeur [00:41.43]La plupart des rappeurs ont baissé leur futal [00:44.90]Moi, j'dénonce le système depuis "La vie est brutale" [00:48.16]Skyrock les a mis à genoux [00:51.45]Comme l'Occident devant Netanyahou [00:54.81]Mais moi, j'rap encore [00:58.87]Avant d'frapper au menton, je les frappe au corps [01:01.88]De la plantation musicale j'me suis évadé [01:05.12]Et j'fais beaucoup plus de mailles depuis que'j'suis en indé [01:08.53]J'suis au ciné, ouais, j'suis au théâtre, ouais [01:12.14]J'suis à St-Jean St-Pierre, ouais, j'suis dans le 94, ouais [01:15.46]J'suis facile à trouver comme un blanc en Afrique [01:18.53]Ou comme du sang d'immigrés sous les semelles d'un flic [01:22.00]Tu vois, j'rap encore [01:25.28]J'suis l'rappeur le plus hardcore [01:29.02]Rapper j'fais ça aisément [01:32.25]Le son est thug, je suis dans mon élément [01:35.65]Le négro est insolent [01:38.99]Normal, mes rivaux sont bien trop lents [01:42.42]J'mouille mes lèvres charnues [01:45.72]Le nègre est bon, t'as vu ? [01:48.86]J'rap encore [01:52.65]J'me suis rangé mais j'ai des refrés qu'arnaquent encore [01:55.72]Si tu les croises dans une forêt, c'est qu'ils planquent un corps [01:59.06]Ou qu'ils viennent de taper une banque et un coffre fort [02:02.48]J'sais comment effacer les preuves [02:06.24]Si j'croyais pas en Dieu, j'aurais fait des veuves [02:09.11]Tu connais les règles du jeu alors fais pas l'thug [02:12.54]Tu t'feras rafaler à la sortie d'un club [02:15.98]Viens pas faire le chaud ici [02:19.31]T'es pas plus crédible que la France qui menace la Russie [02:22.67]Les rappeurs sont devenus mous, j'me suis endurci [02:26.12]J'pourrais te refaire le portrait style Kery James De Vinci [02:29.70]Tu vois, j'rap encore [02:32.83]J'm'écrase sur leur planète rap tel un météore [02:36.36]Simple, basique [02:39.71]Un rappeur légendaire, ça s'mesure aux classiques [02:43.23]J'vais remettre mon titre en jeu [02:46.49]Le 8 décembre, j'remets le Zénith en feu [02:49.77]Sur scène, j'suis le plus puissant [02:53.32]J'ai un batteur blanc qui fait des trucs ahurissants [02:56.73]Ils font des concerts, j'fais des shows [03:00.00]J'pleure des frères pendant qu'ils jouent les chauds [03:03.41]L'expression est directe comme dans le 78 [03:06.56]Le rap a touché l'fond comme l'école publique [03:10.50]Mais moi, j'rap encore [03:13.67]Boom boom bang bang bing bing, j't'envoie dans le décor [03:16.62]Aux chroniqueurs hip-hop qui deviennent trop confiants [03:20.26]Vous pourriez vous faire gifler par un rappeur conscient [03:23.50]Montre-moi du respect, j'ai pas ton temps [03:27.12]Y'a des hommes qu'approchent la trentaine qui m'appellent "tonton" [03:30.47]Parlez des rappeurs qui vous font fantasmer [03:34.02]Oubliez-moi, il y aura ni pleurs ni blessés [03:37.80]J'fais ce truc depuis qu'j'suis minot [03:40.87]Et j'compte durer comme une grève de cheminots [03:43.98]Un pays gouverné par des banquiers [03:47.37]Le sourire sur le visage des rentiers [03:51.12]J'rap encore [03:54.29]N'en déplaise aux médias, je tacle encore [03:57.38]J'accepte les compromis par les compromissions [04:00.80]J'vous l'ai promis, j'suis sur une mission [04:03.32]Ni d'vant Ardisson, ni d'vant Ruquier [04:05.55]Je porte l'étendard, j'n'ai pas abdiqué [04:06.98]Noir fier comme un solinké [04:08.51]Qui prétend faire du R.A.P. sans r'vendiquer [04:10.39]Yann Moix n'est qu'un paillasson [04:11.95]Toujours du côté du plus puissant [04:13.68]T'as beau parler d'moi quand je suis absent [04:15.40]Ça ne me donne pas tort pour autant [04:17.06]Chacun a sa place sur l’échiquier [04:18.73]J'informe les masses, vous polémiquez [04:20.39]Pouvoir et médias sont imbriqués [04:22.05]Dangereux comme l'essence près d'un briquet [04:23.80]Ma vie fut rythmée aux chants des sirènes [04:25.47]J'ai pas eu la même enfance qu'Enthoven [04:27.15]Si j'crie encore ma douleur ébène [04:28.86]C'est qu'j'ai surement du sang d'esclave dans les veines [04:30.85]La même vision de l'homme noir que Jules Ferry [04:32.25]On survit en France ou on y périt [04:33.87]J'suis parti du bas comme Frank Ribéry [04:35.60]Et leurs coups bas ne m'ont qu’aguerri [04:37.40]Vingt ans après, j'ai encore le mort [04:39.09]Jusqu'à l'amour ou jusqu’à la mort [04:40.74]Je tue le match, péter l'score [04:42.44]Cherche pas l'clash, j'rap encore