N'en déplaise aux courtisans qui baisent les pieds des hommes les mieux chaussés. Je me ris de leur vie de punaises écrasées. Que se taisent les futiles fadaises qui brillent en belle société. Je suis fort à mon aise dans les crimes de lèse-majesté. Nul n'est ici-bas maître des hommes, prince des lois. Place je passe Je suis roi de mes rêves, souverain des libertés. Osez, rendez grâce à ce fou qui se lève Place je passe Je suis roi de mes rêves, souverain de mes idées Osez, rendez grâce au vilain épris de nobles pensées N'en déplaise aux altesses qui biaisent la moindre de nos volontés. Sur leurs trônes de glaise en guise de chaise, je m'assieds. Nul n'est ici bas dieu pour les hommes, digne de foi. Place je passe Je suis roi de mes rêves, souverain des libertés. Osez, rendez grâce à ce fou qui se lève Place je passe Je suis roi de mes rêves, souverain de mes idées Osez, rendez grâce au vilain épris de nobles pensées