Le Douloureux Souffle De L' Authenticite

Song Le Douloureux Souffle De L'Authenticité
Artist Eros Necropsique
Album Pathos

Lyrics

La bulle inorganique
Dans laquelle je transpire,
Livré aux doigts spongieux
Des spectres du dégoût,
Colle à mon corps saignant,
Tel un lourd placenta,
Camisole de chairs
Epaisses et suintantes.
Je ne puis supporter, Aujourd'hui, la présence,
D'autres consciences qui,
Communiquant, me souillent.
Je m'enfuis et m'efface,
Et mon intimité
Engendre l'absolue
Répulsion viscérale.
Dans ma tête la bulle
De mercure s'éparpille.
Je ne peux retenir
Ce " je ", qui se fragmente,
Qui coule par mes yeux,
Mon sexe et mes narines ;
Mais le foyer souffrant,
Toujours nauséeux, vit.
Je crache et je vomis
Au visage de l'Homme,
Et sur mon âme hideuse,
Je m'assieds et défèque.
Hypocrisie malsaine,
Et vulgaire irrespect,
Lourdes illusions creuses
Dont on ne s'affranchit...
J'ai cette répugnance
Pour la chair, le mélange,
Le grand combat intime,
La violence sensuelle ;
Pour la viande qui coule,
Pilonnée, réceptacle,
De ces larmes de sève
Qui giclent d'autres viandes.
Tout m'est insupportable :
L'ouverture des paupières,
La compagnie humaine,
Et la mienne avant tout.
Du monde, je m'isole,
Et m'estompe et m'oublie.
Je veux mourir enfin.
Je hais ce que je suis.

Pinyin

La bulle inorganique
Dans laquelle je transpire,
Livré aux doigts spongieux
Des spectres du dé go t,
Colle à mon corps saignant,
Tel un lourd placenta,
Camisole de chairs
Epaisses et suintantes.
Je ne puis supporter, Aujourd' hui, la pré sence,
D' autres consciences qui,
Communiquant, me souillent.
Je m' enfuis et m' efface,
Et mon intimité
Engendre l' absolue
Ré pulsion viscé rale.
Dans ma t te la bulle
De mercure s'é parpille.
Je ne peux retenir
Ce " je ", qui se fragmente,
Qui coule par mes yeux,
Mon sexe et mes narines nbsp
Mais le foyer souffrant,
Toujours nausé eux, vit.
Je crache et je vomis
Au visage de l' Homme,
Et sur mon me hideuse,
Je m' assieds et dé fè que.
Hypocrisie malsaine,
Et vulgaire irrespect,
Lourdes illusions creuses
Dont on ne s' affranchit...
J' ai cette ré pugnance
Pour la chair, le mé lange,
Le grand combat intime,
La violence sensuelle nbsp
Pour la viande qui coule,
Pilonné e, ré ceptacle,
De ces larmes de sè ve
Qui giclent d' autres viandes.
Tout m' est insupportable nbsp:
L' ouverture des paupiè res,
La compagnie humaine,
Et la mienne avant tout.
Du monde, je m' isole,
Et m' estompe et m' oublie.
Je veux mourir enfin.
Je hais ce que je suis.