La Scission De chirante D' Une Illusoire Fusion

Song La Scission Déchirante D'Une Illusoire Fusion
Artist Eros Necropsique
Album Pathos

Lyrics

Beauté, ma solitude a côtoyé la tienne,
Mais l'hermétisme épais n'a point offert de faille.
Nous avons cru mêler nos âmes et nos entrailles
A jamais, défiant l'érosion quotidienne.
Je te regardais vivre à travers la paroi
De verre de mon autisme, et étais apaisé
Par ta voix. Ô ma reine, tu m'as couronné roi.
Notre royaume fut ce nous idéalisé.
Nos corps se sont mêlés de frissons hasardeux.
Nous nous imaginions, heureux, ne plus faire qu'un.
Mais deux corps emboîtés ne sont jamais que deux ;
De moyen de fusion, il n'en existe aucun.
Quant aux esprits, ils courent après la délivrance,
Cherchant à se rejoindre à l'acmé du plaisir. "
Petite mort " ne donne de l'autre que l'absence.
L'individu s'éteint ; rien n'est plus à saisir.
Les amants apaisés sont parés du costume
De leur peau. Entre eux deux, Apollon, en vainqueur,
Se tient droit. Ils s'embrassent, emportés d'amertume,
Cultivant l'illusion qui s'acharne en leurs cœurs.
Mais la séparation est une déchirure.
Aux cris de solitude, le silence fait écho.
En l'être abandonné se dessine la fêlure,
Chant macabre teinté de craquements cervicaux.
Il me faut, solitaire, poursuivre le voyage.
Hélas, mis en abîme, j'ai mal de subsister.
La barque sombre, elle coule, n'ayant pour équipage,
Qu'un enfant qui ne peut pas même se supporter.

Pinyin

Beauté, ma solitude a c toyé la tienne,
Mais l' hermé tisme é pais n' a point offert de faille.
Nous avons cru m ler nos mes et nos entrailles
A jamais, dé fiant l'é rosion quotidienne.
Je te regardais vivre à travers la paroi
De verre de mon autisme, et é tais apaisé
Par ta voix. ma reine, tu m' as couronné roi.
Notre royaume fut ce nous idé alisé.
Nos corps se sont m lé s de frissons hasardeux.
Nous nous imaginions, heureux, ne plus faire qu' un.
Mais deux corps embo té s ne sont jamais que deux nbsp
De moyen de fusion, il n' en existe aucun.
Quant aux esprits, ils courent aprè s la dé livrance,
Cherchant à se rejoindre à l' acmé du plaisir. "
Petite mort " ne donne de l' autre que l' absence.
L' individu s'é teint nbsp rien n' est plus à saisir.
Les amants apaisé s sont paré s du costume
De leur peau. Entre eux deux, Apollon, en vainqueur,
Se tient droit. Ils s' embrassent, emporté s d' amertume,
Cultivant l' illusion qui s' acharne en leurs c urs.
Mais la sé paration est une dé chirure.
Aux cris de solitude, le silence fait é cho.
En l' tre abandonné se dessine la f lure,
Chant macabre teinté de craquements cervicaux.
Il me faut, solitaire, poursuivre le voyage.
Hé las, mis en ab me, j' ai mal de subsister.
La barque sombre, elle coule, n' ayant pour é quipage,
Qu' un enfant qui ne peut pas m me se supporter.